BREST (France - UE) 09/02/2010 - 3B Conseils - Dédié aux opérations de déminage, le chantier PêchAlu de Lorient, a réalisé pour le compte de DCNS un catamaran baptisé le Sterenn Du (Etoile noire en breton) * , un bâtiment piloté à distance - actuellement dans la base navale de Brest - qui a donc la particularité d’être un drone naval.
Ce navire démonstrateur (drone porte-drones) préfigure le système français du futur en matière de lutte contre les mines sous-marines. A l'inverse des navires chasseurs de mines actuels, ce nouveau concept vise à mener des opérations de déminage sans exposer la vie des équipages et des plongeurs démineurs. La destruction des mines se fait actuellement « soit par des plongeurs, soit au moyen d'un engin télécommandé par fil, le poisson autopropulsé PAP 104, opérant relativement près du navire chasseur de mines. »
La « panoplie » du Sterenn Du, se compose en fait de trois éléments interdépendants : le catamaran , des drones de surface et des engins sous-marins. Des embarcations autonomes pourront alors déployer de façon concomitante des robots et/ou capteurs sous-marins, intervenant au plus près des mines pour les détecter et les neutraliser.
Pour l’avenir, si les essais qui vont se dérouler au large de Brest en 2011 et 2012 sont concluants le développement du programme sera différent. « Deux drones de surface comme Sterenn Du seraient embarqués à bord d'un bateau-mère long d'une centaine de mètres et d'un déplacement de 2 000 à 3 000 tonnes. C'est-à-dire d'une taille très supérieure aux chasseurs de mines actuels, qui mesurent 51 mètres pour un déplacement de 600 tonnes. »
A noter également qu’une étude a été confiée au groupement d'industriels DCNS, Thales et Eca pour tester les capacités d'un drone naval à mettre en œuvre de manière automatique un sonar remorqué et différents types d'engins sous-marins chargés de repérer ou de détruire les mines.
* Long de 17 mètres, large de 7,5 mètres, pesant 25 tonnes, huit mois ont été nécessaires pour réaliser ce navire, dont la coque est en aluminium.
Ce navire démonstrateur (drone porte-drones) préfigure le système français du futur en matière de lutte contre les mines sous-marines. A l'inverse des navires chasseurs de mines actuels, ce nouveau concept vise à mener des opérations de déminage sans exposer la vie des équipages et des plongeurs démineurs. La destruction des mines se fait actuellement « soit par des plongeurs, soit au moyen d'un engin télécommandé par fil, le poisson autopropulsé PAP 104, opérant relativement près du navire chasseur de mines. »
La « panoplie » du Sterenn Du, se compose en fait de trois éléments interdépendants : le catamaran , des drones de surface et des engins sous-marins. Des embarcations autonomes pourront alors déployer de façon concomitante des robots et/ou capteurs sous-marins, intervenant au plus près des mines pour les détecter et les neutraliser.
Pour l’avenir, si les essais qui vont se dérouler au large de Brest en 2011 et 2012 sont concluants le développement du programme sera différent. « Deux drones de surface comme Sterenn Du seraient embarqués à bord d'un bateau-mère long d'une centaine de mètres et d'un déplacement de 2 000 à 3 000 tonnes. C'est-à-dire d'une taille très supérieure aux chasseurs de mines actuels, qui mesurent 51 mètres pour un déplacement de 600 tonnes. »
A noter également qu’une étude a été confiée au groupement d'industriels DCNS, Thales et Eca pour tester les capacités d'un drone naval à mettre en œuvre de manière automatique un sonar remorqué et différents types d'engins sous-marins chargés de repérer ou de détruire les mines.
* Long de 17 mètres, large de 7,5 mètres, pesant 25 tonnes, huit mois ont été nécessaires pour réaliser ce navire, dont la coque est en aluminium.
Article RH 3B Conseils
Sources : DCNS / Ouest-France
Photo / DCNS
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