DUNKERQUE (France) - 25/5/10 - 3B Conseils - Sonars en action, quatre chasseurs de mines ratissent les eaux de la Manche depuis mardi dernier, au large de la baie de Somme et de la Côte d’Opale. À l’initiative de l’OTAN, ces navires ont pour mission de traquer les anciennes mines allemandes qui sommeillent au fond de l’eau depuis la Seconde Guerre mondiale. Quelque 500 000 engins polluent cette zone comprise entre Étretat et Dunkerque.
Beaucoup ont été repêchés après la guerre. Aujourd'hui, difficile d'évaluer leur nombre. « Mais on estime que l'on a retrouvé seulement 25 % de ce qu'il reste », jauge le lieutenant Alexis Edme, de la préfecture maritime de Cherbourg. Or, la plupart de ces mines sont retrouvées dans un excellent état de conservation. Donc potentiellement dangereuses pour les activités maritimes, à commencer par la pêche.
D'où cette opération qui a mobilisé pendant près d'une semaine neuf navires et près de 600 marins . Deux groupes se sont formés : le premier travaillait dans les environs du pays de Caux (Seine-Maritime) le second se trouvait au large de Berck-sur-Mer. Ce dernier rassemble des chasseurs de mines de nationalités française, belge, britannique et allemande, sous le commandement d'un bâtiment polonais.
Le principe : chaque navire cible une zone d'une superficie de 50 km². Lorsqu'une mine est détectée, une équipe de plongeurs - ou un robot autopropulsé en cas de risque - est envoyée au fond pour déterminer la nature de l'engin et y amarrer flotteurs et explosifs, dans le but de le « pétarder » entre deux eaux.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : La voix du Nord
mardi 25 mai 2010
L'OTAN part à la chasse aux mines
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1 commentaire:
Merci pour ce partage. Une synthèse qui donne envie de le lire…
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