jeudi 10 décembre 2009
L’Agence Européenne de l’Environnement propose la première carte du bruit en Europe
BRUXELLES (Belgque) – 10/12/09 – 3B Conseils - L'Agence européenne de l'environnement (AEE) a mis à disposition du grand public des cartes d'exposition au bruit en Europe. Ces cartes proviennent de la base de données NOISE (Noise Observation and Information Service for Europe) de l'Agence européenne de l'environnement (AEE). Elles montrent le degré d’exposition à la pollution sonore excessive auquel les citoyens européens sont exposés.
Le bruit est omniprésent, mais son rôle comme polluant a des conséquences graves pour la santé humaine qui sont encore sous-estimée. L'exposition prolongée, même à de faibles niveaux de bruit, peut provoquer une hypertension et perturber le sommeil.
Un peu plus de 41 millions d'Européens sont exposés à un bruit excessif en raison du seul trafic routier dans les grandes villes, précise l'Agence européenne de l'environnement (AEE), qui ajoute que les « États membres doivent redoubler d'efforts dans les études sur le bruit ».
Cette base de données sur le bruit intitulée NOISE, qui compile les données fournies par 19 des pays membres de l'Agence européenne de l'environnement (AEE), représente une étape majeure vers une politique globale d'un service paneuropéen. Suite à l'adoption de la directive sur le bruit ambiant (END), les États membres avaient jusqu'à décembre 2007 pour fournir des données pertinentes sur le bruit.
Adoptée en 2002, la directive a pour but de mesurer l'exposition au bruit modéré dans les zones bâties. La directive couvre également le bruit dans les parcs publics ou autres lieux calmes d'une agglomération, les zones calmes en rase campagne, et à proximité des écoles, des hôpitaux et le bruit dans d'autres bâtiments et zones sensibles. Elle ne s'applique pas au bruit provoqué par les résidents ou le bruit résultant des activités domestiques, le bruit sur le lieu de travail ou dans les transports.
On peut s’attendre à ce que la carte fournisse un outil pour les populations qui demanderont un règlement de ce problème auprès de l’Union européenne. Les bases militaires européennes devraient déjà chercher des solutions afin de réduire leur pollution sonore.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : AEPI / Actu Environnement / AEE / 3B Conseils
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