Bruxelles (Belgique EU) - 10 /11/2010 - 3B Conseils - La 1ère conférence du nouveau cycle européen « Défense et Environnement : une nouvelle manière de pensée » organisé* avec le soutien de DCNS et de la DGA, s’est tenu à Bruxelles le 5 novembre dernier en présence des représentants de 5 pays membres de l’Union Européenne (Autriche, France, Grande Bretagne, Pays-Bas, la République Tchèque), le Canada et la Russie. Cette première réunion était aussi l'occasion de rencontrer des membres de DEFNET (réseau informel de responsables de Développement durable et d'environnement des ministères de la Défense en Europe). Un compte rendu sera publié dès la semaine prochaine.
Au même moment, le magazine Diplomatie de novembre – décembre 2010 publie les extraits du rapport de M. Latchezar TOSHEV, Bulgarie, Groupe du Parti populaire européen de l’Assemblée parlementaire du Conseil européen, membre de la commission de l’environnement, de l’agriculture et des questions territoriales. Présenté le 6 août dernier, le rapport déplore que l'utilisation et la gestion des déchets militaires, qui représentent une menace importante pour l'environnement, fassent partie du secret militaire. La plupart de ces déchets, qui ont parfois causé des dégâts humains et environnementaux ces dernières années, sont encore chimiquement actifs et peuvent entraîner des catastrophes à l'échelle européenne.
Il recommande que l'Assemblée encourage, les Etats membres du Conseil de l’Europe à lever la confidentialité des informations concernant les déchets militaires, là où une telle confidentialité existe encore.
Elle devrait également inviter les Etats membres à élaborer et à mettre en oeuvre une politique et une stratégie européennes communes de gestion des déchets militaires et à envisager la création d'un organe visant notamment à coordonner et à contrôler les actions nationales.
Catherine Soullié (MEP) parraine aujourd'hui une réunion de 16h30 à 18h30 organisée par l'ECDSE sur l'Ecodesigning European Defence.
Pour mémoire, le 1er février 2002, M. Latchezar TOSHEV et plusieurs de ses collègues avaient présenté une résolution qui n'avait pas été examinée sur la situation dans la région de Semipalatinsk, au Kazakhstan au regard de l'enquête menée en mai 2000 par la Croix Rouge sur les conséquences pour la population civile de la région des essais concernant au moins 113 armes nucléaires qui avaient été menés à l’air libre par l'URSS, soit l’équivalent de 2 600 fois l’explosion d’Hiroshima.
* par 3B Conseils à l’association Confrontations Europe.
Sources : Conseil de l'Europe, Diplomatie, BB avec SLG 3B Conseils
mercredi 10 novembre 2010
Les déchets militaires et l’environnement
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