BREST (France) – 16/12/2008 – 3B Conseils – Le tribunal administratif de Rennes a pris en compte le recours de l’association AE2D, opposée au départ de l’ex-Clemenceau pour Hartlepool en Angleterre. Le Télégramme rapporte les propos de David Rajou, l’avocat de l’association AE2D : « Comment la Drire Bretagne (dont la décision est attaquée par l’association AE2D) a-t-elle pu estimer que le chantier anglais était prêt à accueillir le navire ? (…) Le consentement délivré par la Drire est assorti de conditions, mais celle du creusement du chenal n’y est pas mentionnée (…) De sources anglaises, les travaux (de dragage nécessaires actuellement en cours à Hartlepool) et manœuvres (afin de déplacer des navires en cours de démolition) ne pourront être achevés avant la fin de l’année ».
Par ailleurs, Le Télégramme souligne que « le transport de déchets toxiques n’est possible que si le pays exportateur ne dispose d’aucun moyen de traiter et de valoriser ses propres déchets ». Or, la société bordelaise Europlasma affirme détenir une technologie adéquate, contrairement au Royaume-Uni.
En outre le départ de la coque est conditionné par « la réunion du comité inter-ministériel, présidée par le premier ministre [qui] a été reportée à plusieurs reprises. Cette réunion est indispensable pour délivrer le dernier document officiel avant l’appareillage. Une décision qui elle aussi, sera immédiatement attaquée par l’association » (AE2D).
Rappelons la vieille coque, construite par l'arsenal de Brest en 1961, est toujours en attente dans la base navale.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : DICOD / Le Télégramme / 3B Conseils
mardi 16 décembre 2008
Q790 : la polémique continue
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