GENEVE (Suisse) – 3/4/2009 – 3B Conseils – Lors du sommet aviation et environnement, François Gayet, secrétaire général de l’Aerospace and Defence European Industries Association, a appelé les industriels et les autorités publiques à investir plus dans la recherche afin que les transports aériens puissent relever le challenge environnementale qui les attend. « La technologie est la clé d’un futur transport aérien écologique ».
Giovanni Bisignani, président de l’Association internationale du transport aérien (IATA), a expliqué lors du même sommet que les derniers tests d’utilisation de biocarburant effectués par plusieurs compagnies dont Continental Airlines (USA), JAL (Japon), Air New Zealand et Virgin (Royaume-Uni) avaient montré que les nouvelles générations de biocarburants plus durables fonctionnaient. "Nous avons constaté des progrès incroyables, une certification en 2010 ou 2011 est désormais possible", a expliqué Giovanni Bisignani. Toutefois, ces biocarburants ne sont pas encore produits à une échelle commerciale, en quantité viable avec des normes communes de qualité. De même des stockages doivent être mis en place. "La production commerciale doit être une priorité pour les gouvernements qui doivent l'encourager avec des incitations fiscales efficaces et un cadre de régulation", a réclamé le président de IATA.
IATA représente 230 compagnies, soit 93% du trafic aérien international, à l'exception des compagnies à bas prix.
Rappelons qu’en 2008 les appareils de l'armée de l'air ont rejeté 5,29 tonnes de CO2 par heure de vol pour une consommation moyenne de 2,2 m3 de carburant par heure de vol. Différents travaux sont en cours pour réduire ces émissions et touchent à :
- l'optimisation des profils de vols d'entrainement,
- l'utilisation des simulateurs,
- l'utilisation de carburant synthétique (réflexions menées avec les américains et les britanniques).
On peut prévoir une diminution des émissions de CO2 de l'ordre de 3% par an en moyenne pour atteindre 14% en 2014 avec des rejets de l'ordre de 5,03 tonnes de CO2 par heure de vol et une consommation de 2 m3 de carburant par heure de vol. A titre de comparaison, l'aviation civile a une consommation spécifique qui oscille entre 6 et 7 m3 par heure de vol mais on s'attend à ce que la navigation aérienne double avant 2020. Les émissions de CO2 du secteur aérien ont déjà augmenté de 87% depuis 1990.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : www.asd-europe.org / L’Express / Ministère de la Défense / 3B Conseils
Photo (www.confrontations.org) : François Gayet, secrétaire général de l’Aerospace and Defence European Industries Association
vendredi 3 avril 2009
Sommet Aviation et Environnement : la technologie clé d’un futur transport aérien plus écologique
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