ISTRES - 21/12/07 - La base aérienne d'Istres, dans les Bouches-du-Rhône, envisage d'installer des panneaux solaires photovoltaïques sur 60 hectares. Mardi, le général Stéphane Abrial a annoncé que ce projet pourrait être rapidement mis en place, début 2009 si tout se passe bien...
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vendredi 21 décembre 2007
jeudi 20 décembre 2007
Le prix Science et Défense 2007
PARIS - 20/12/07 - De l’infiniment petit au froid extrême, ce sont les sciences de l'extrême que le Prix Science et Défense vient de récompenser. Remis par Hervé Morin, ministre de la Défense, ce prix a été attribué à : Richard Saurel, membre de l’Institut universitaire de France et professeur à l’université de Provence et Jean-Paul Périn, directeur de recherche au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) de Grenoble...
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mercredi 19 décembre 2007
Le ministère de la Défense dévoile son plan Environnement

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Photo : l'arsenal de Toulon en 1998
Recyclage des déchets nucléaires dans l'Arctique
MOSCOU - 19/12/07 - La Grande-Bretagne a décidé d'allouer annuellement près de 1 million de livres sterling au Programme international de coopération écologique militaire en Arctique (AMEC), a annoncé mardi aux journalistes le chef du Service de sécurité écologique des Forces armées russes le général Alevtin Iounak. Il s'agit d'un programme de recyclage des déchets radioactifs solides se formant après le démantèlement des sous-marins réformés. Le programme AMEC avait été élaboré par les ministères russe, américain et norvégien de la Défense en 1996. La Grande-Bretagne s'y est associée en 2003. L'installation de séchage de conteneurs pour le stockage de combustible nucléaire provenant des sous-marins démantelés a été construite en 2007, a noté le général.
Source : Agence de presse russe RIA Novosti / Illustration : maquette sous-marin nucléaire russe.
Source : Agence de presse russe RIA Novosti / Illustration : maquette sous-marin nucléaire russe.
mardi 18 décembre 2007
Les personnels de la Défense et l'environnement aux Caraïbes

Concernant les personnels de Défense à terre, rappelons que le 6 décembre dernier, à l’initiative du commandant supérieur des Forces armées aux Antilles (FAA), une journée « développement durable » était organisée, à Fort-de-France (Martinique), afin d’inciter le personnel de la Défense de cette zone, à une attitude participative en matière de protection de l’environnement. Débutant par une activité de nettoyage et de collecte des déchets sur le domaine du Fort Desaix, la journée s’est poursuivie par une série de conférences menées en collaboration avec la Direction régionale de l’environnement (DIREN) et des représentants d’Electricité de France (EDF).
Sources : Ministère de la Défense
lundi 17 décembre 2007
Démantèlement du Clemenceau : décision retardée...

Sources : information et photo : meretmarine.com
vendredi 14 décembre 2007
Destruction de 35 bombes en Manche et Mer du Nord

Source: Meretmarine.com. Photo : ©Marine nationale
mardi 11 décembre 2007
Le PNUE alerte contre la multiplication des guerres climatiques

Sources : German Advisory Council on Global Change ; PNUE ; ONU ; enerzine.com
samedi 8 décembre 2007
"Contrails" et "Chemtrails" en débats aux Etats-Unis

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lundi 3 décembre 2007
L'armée américaine et le RFID à énergie solaire
WASHINGTON - 03/12/07 - L'énergie solaire constitue une énergie efficace et propre pour les utilisateurs du RFID et élimine ainsi le besoin d'installer une infrastructure électrique dans des endroits éloignées ou difficiles d'accès. Les ingénieurs ont combiné des panneaux solaires avec des panneaux RFID sur des poteaux afin de faciliter l'approvisionnement de l'armée américaine au Koweït. Savi Technology, (une filiale de Lockheed Martin) a commencé à fournir des solutions d'identification par radiofréquence (RFID*) fonctionnant grâce à l'énergie solaire...
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mercredi 28 novembre 2007
Le ministère de la Défense et l’environnement

samedi 24 novembre 2007
Le projet Galileo serait financé grâce aux céréales

Sources : EuroNews et AFP
vendredi 23 novembre 2007
Plaidoyer scientifique contre la pollution de la Lune.


1. La sonde japonaise Kaguya© AFP. 2. La sonde chinoise Chang'e 1
L'effet "pacificateur" des énergies renouvelables

Le texte intégral de l' étude est disponible (en allemand) au téléchargement en cliquant directement sur le titre de cet article. .
Illustration : projet de centrale osmotique ©Statkraft 2007
lundi 19 novembre 2007
Londres face à l'Europe de la défense...
BRUXELLES (Reuters) -1 9/11/07 - Le Royaume-Uni a opposé lundi son veto à l'adoption d'un budget pluriannuel pour l'Agence Europeenne de Défense (European_Defence_Agency), ce qui fait planer un doute sur sa volonté affichée de renforcer l'Europe de la défense. Les ministres de la Défense et des Affaires étrangères de l'UE se sont réunis pour évoquer le renforcement des capacités militaires de l'Union européenne, où des lacunes importantes persistent en matière de transport stratégique et tactique, de protection des forces et de renseignement militaire. La Grande-Bretagne qui, comme la France, compte parmi les rares pays à atteindre l'objectif de consacrer au moins 2% de son PIB à son effort de défense, exhorte donc sans cesse ses partenaires européens à retrousser leurs manches. L'un des instruments pour y parvenir est l'Agence européenne de l'armement, qui permet de mutualiser la recherche et de réaliser des économies d'échelle en évitant de multiplier les programmes, par exemple pour construire des blindés. Il s'agit de l'un des fleurons des accords passés à Saint-Malo entre la France et le Royaume-Uni en 1998 pour renforcer l'Europe de la Défense et, pour 25 des 26 membres participants, seul un budget pluriannuel offre une visibilité suffisante. Les ministres européens étaient donc invités à adopter un budget 2008-2010 pour planifier les investissements. Mais le Royaume-Uni s'y est opposé. "Il n'y a pas eu d'accord", a déclaré le ministre portugais de la Défense, Nuno Severiano Teixeira, dont le pays préside pour l'instant l'Union européenne. "Le débat continue."(...)
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dimanche 18 novembre 2007
Ban Ki-moon se montre extrêmement alarmiste...

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vendredi 16 novembre 2007
Un GIEC de la biodiversité pour éviter les conflits ...

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Carte : En vert les 150 pays ayant ratifié la Convention sur la Biodiverité. En rouge, les pays qui ne l'ont pas ratifiée dont les Etats-Unis.
jeudi 15 novembre 2007
Espace militaire : l'Europe à la traîne

Pour lire l'intégralité de cet article paru dans Le Monde du 15/11, cliquer sur son titre
Illustration : système de positionnement et de navigation par satellites Galileo ©AFP/Huard.
mercredi 14 novembre 2007
L'armée russe contre la marée noire...

Le Premier ministre russe Viktor Zoubkov s'est rendu dans la région et a rencontré son homologue ukrainien Viktor Ianoukovitch dans une station balnéaire pour décider d'une action commune face aux craintes de "catastrophe écologique" émises par les responsables officiels.
" Nous devons nous mettre d'accord sur la façon de coordonner nos efforts afin que la nappe ne s'étende pas plus loin ", a déclaré M. Zoubkov au début de leur réunion dans un hôtel d'Anapa sur les côtes de la mer Noire.
Pour lire l'intégralité de la dépêche AFP, cliquer sur le titre de cet article
Photo : Le Premier ministre russe Viktor Zoubkov et les soldats près du prot de Kavkaz le 13 novembre 2007
mardi 13 novembre 2007
Pilotes militaires et rencontres inexpliquées...

Pour lire l'intégralité de la dépêche AFP, cliquer sur le titre de cet article
samedi 10 novembre 2007
Ban Ki-moon en Antarctique

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Photo: Xinhua/AFP
vendredi 9 novembre 2007
Selon l’ONU, 150 millions de" réfugiés climatiques" déplacés d’ici à 2050.

352 pages. 200 photos couleur
jeudi 8 novembre 2007
Initiatives danoises préalables à la conférence de 2009
COPENHAGUE - 08/11/07 - C'est en décembre 2009 que se tiendra, au Danemark, la prochaine conférence de l'ONU (COP15) sur l'environnement, lors de laquelle sera peut-être adopté un nouveau traité sur le réchauffement climatique en remplacement du Protocole de Kyoto. En préalable à cette conférence, le Danemark s'engage déjà dans cette direction. La création d'une université du climat basée au Groenland a ainsi été décidée en août 2007. Le ministre des Sciences, de la Technologie et de l'Innovation, Helge Sander, à l'initiative de ce projet, explique que les changements climatiques sont plus visibles sur l'île du Groenland. (...)
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mardi 6 novembre 2007
Journée Internationale pour la prévention de l'exploitation de l'environnement

"Il est crucial, a-t-il conclut, de prendre en considération les questions écologiques pour éviter les problèmes environnementaux à plus long terme qui peuvent porter atteinte à la sécurité et au développement et conduire à de nouveaux cycles de conflits et de déplacements".
Pour lire l'intégralité du communiqué du PNUE, cliquez sur le titre de cet article
A NOTER : La deuxième conférence du cycle de conférences " Défense et Environnement" organisé par 3B Conseils aura lieu début février 2008 à Paris.
lundi 5 novembre 2007
Migrations climatiques et maladies infantiles

Fondée en 1930 à Detroit, l'American Academy of Pediatrics compte 60.000 professionnels dont 34.000 pédiatres.
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mercredi 31 octobre 2007
Le démantèlement de l'Inflexible

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vendredi 26 octobre 2007
Le nouveau rapport du PNUE insiste...
NEW YORK - 26/10/07 - GEO-4, le rapport du PNUE (Programme des Nations Unies pour l'environnement) le plus complet sur l'environnement, préparé par environ 390 experts et révisé par plus de 1 000 autres partout dans le monde, insiste sur les graves menaces qui pèsent sur la planète.
Entre autres points GEO-4 rappelle que nous vivons bien au-dessus de nos moyens. La population humaine est désormais si importante que "la quantité de ressources nécessaires pour la faire vivre dépasse les ressources disponibles... l'empreinte de l'humanité est de 21,9 hectares/personne, alors que la capacité biologique de la Terre est, en moyenne, seulement de 15,7 ha/personne... ". Le rapport indique que le bien-être de milliards de personnes dans le monde en développement est menacé, car certains problèmes relativement simples restent sans solution alors qu'ils ont été traités avec succès ailleurs.
GEO-4 reprend la déclaration de la Commission Brundtland selon laquelle le monde n'affronte pas des crises séparées... la "crise environnementale", la "crise du développement", et la "crise de l'énergie" ne font qu'une. Cette crise n'inclut pas uniquement le changement climatique, les taux d'extinction et la faim, mais d'autres problèmes liés à la croissance de la population, à la hausse de la consommation des riches et au désespoir des pauvres.
Sources : PNUE / enerzine.com
Entre autres points GEO-4 rappelle que nous vivons bien au-dessus de nos moyens. La population humaine est désormais si importante que "la quantité de ressources nécessaires pour la faire vivre dépasse les ressources disponibles... l'empreinte de l'humanité est de 21,9 hectares/personne, alors que la capacité biologique de la Terre est, en moyenne, seulement de 15,7 ha/personne... ". Le rapport indique que le bien-être de milliards de personnes dans le monde en développement est menacé, car certains problèmes relativement simples restent sans solution alors qu'ils ont été traités avec succès ailleurs.
GEO-4 reprend la déclaration de la Commission Brundtland selon laquelle le monde n'affronte pas des crises séparées... la "crise environnementale", la "crise du développement", et la "crise de l'énergie" ne font qu'une. Cette crise n'inclut pas uniquement le changement climatique, les taux d'extinction et la faim, mais d'autres problèmes liés à la croissance de la population, à la hausse de la consommation des riches et au désespoir des pauvres.
Sources : PNUE / enerzine.com
mercredi 24 octobre 2007
Recherche européenne et aéronautique verte
BRUXELLES - 24/10/07 - La Commission européenne a révélé les résultats du premier appel d'offres Européen concernant des propositions des recherches portant sur le transport aérien et l'aéronautique du 7e Programme Cadre pour la Recherche (FP7). Sur les 200 projets reçus, 36 ont été retenus ; ils ont en commun de permettre d'importantes avancées dans le domaine d'un transport aérien futur plus propre et plus sûr en même temps que de rendre plus compétitifs les coûts dans le domaine aéronautique en général. 217 millions d'euros ont été affectés à cette première série de projets sur un total de 2,1 billions d'euros alloués à la recherche aéronautique pour la période 2007-2013. Les 36 projets sélectionnés concerne des recherches menées dans le domaine de la physique de l'air et des carburants alternatifs destinés à réduire les émissions de CO2.
Les 4 projets les plus importants qui reçoivent, à eux seuls, la moitié du budget alloué, implique des acteurs majeurs du transport aérien avec pour double but de renforcer le leadership européen industriel en la matière.
Il s'agit des projets :
- DREAM : dirigé par Rolls Royce, ce projet qui implique 13 payshttp://www.blogger.com/img/gl.link.gif et 47 partenaires, dispose d'un budget européen de 25 millions d'euros. Il a pour but la mise au point d'un moteur réduisant les émissions de CO2 de 7% et le bruit de 3 décibels.
- MAAXIMUS : dirigé par Airbus, il implique 18 pays et 58 partenaires, disposant d'un budget européen d'environ 40 millions d'euros. Il se concentre sur des modifications du design et du fuselage des appareils pouvant permettre de réduire les temps d'assemblage et le poids des appareils de 10% et donc d'atteindre une réduction substantielle d'émission de CO2.
- HIRF SE rassemble 44 partenaires issus de 11 pays avec Alenia dans l'équipe dirigeante et capte un budget européen d'environ 18 millions d'euros. Il créera des simulateurs destinés à tester les réactions des nouveaux avions aux interférences électromagnétiques, de plus en plus de recherches s'avérant nécessaire dans ce domaine eut égard à l'emploi de plus en plus fréquent de matériaux composites dans la construction aérienne.
- SCARLETT doté d'un budget de 23 millions d'euros et dirigé par Thales développera de nouveaux types de plates-formes modulaires destinées à plusieurs catégories d'avions.
Traduction de l'anglais et réecriture : Francis Rousseau/3B Conseils d'après une dépêche AFP-Agence Européenne.
Les 4 projets les plus importants qui reçoivent, à eux seuls, la moitié du budget alloué, implique des acteurs majeurs du transport aérien avec pour double but de renforcer le leadership européen industriel en la matière.
Il s'agit des projets :
- DREAM : dirigé par Rolls Royce, ce projet qui implique 13 payshttp://www.blogger.com/img/gl.link.gif et 47 partenaires, dispose d'un budget européen de 25 millions d'euros. Il a pour but la mise au point d'un moteur réduisant les émissions de CO2 de 7% et le bruit de 3 décibels.
- MAAXIMUS : dirigé par Airbus, il implique 18 pays et 58 partenaires, disposant d'un budget européen d'environ 40 millions d'euros. Il se concentre sur des modifications du design et du fuselage des appareils pouvant permettre de réduire les temps d'assemblage et le poids des appareils de 10% et donc d'atteindre une réduction substantielle d'émission de CO2.
- HIRF SE rassemble 44 partenaires issus de 11 pays avec Alenia dans l'équipe dirigeante et capte un budget européen d'environ 18 millions d'euros. Il créera des simulateurs destinés à tester les réactions des nouveaux avions aux interférences électromagnétiques, de plus en plus de recherches s'avérant nécessaire dans ce domaine eut égard à l'emploi de plus en plus fréquent de matériaux composites dans la construction aérienne.
- SCARLETT doté d'un budget de 23 millions d'euros et dirigé par Thales développera de nouveaux types de plates-formes modulaires destinées à plusieurs catégories d'avions.
Traduction de l'anglais et réecriture : Francis Rousseau/3B Conseils d'après une dépêche AFP-Agence Européenne.
mardi 23 octobre 2007
L'Allemagne pointe le réchauffement climatique comme source de conflits armés
BERLIN - 23/10/07 - Les propos tenus lors du cycle de conférences " Défense et Environnement " organisé par 3B Conseils à Paris en Juillet dernier viennent de trouver un écho à travers les déclarations de Frank-Walter Steinmeier, ministre allemand des Affaires étrangères. Ces déclarations suivent de quelques semaines à peine celles faites par les experts des Nations Unis qui estimaient que le réchauffement climatique, entraînant sécheresses, inondations, montée du niveau des mers et déplacements de populations, et frappant en premier lieu les pays pauvres d'Afrique et d'Asie, est une source potentielle de conflits (Cf. nos archives du 06/09/07 et 03/10/07). Il est maintenant de plus en plus admis que le problème du changement climatique peut devenir une source de conflits armés dans un avenir plus proche qu'on ne le pensait et rend indispensable la recherche rapide de solutions politiques." C'est une nouvelle 'guerre froide' au pôle Nord que nous devons prévenir", a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères d'une conférence à Berlin sur le changement climatique, évoquant les nouvelles revendications territoriales qui se font jour en Arctique. "Le changement climatique fait peser une menace sur la paix et la sécurité du monde", a-t-il ajouté.
Il a rappelé que l'équipage d'un sous-marin russe avait planté en août dernier son drapeau national sur le fond marin près du pôle Nord, une zone riche en réserves énergétiques que le Danemark revendique également car proche de sa province du Groenland. "Non seulement la Russie mais aussi d'autres pays voisins ont des revendications sur les énergies fossiles de cette région", a souligné Steinmeier. "La glace fond sous nos yeux et cela rend possible désormais une exploitation de ces ressources", réveillant ainsi les égoïsmes nationaux, a-t-il rappelé. Le droit international reconnaît une zone économique de 320 kilomètres au nord des côtes aux cinq pays qui bordent la zone arctique - le Canada, la Russie, les Etats-Unis, la Norvège et le Danemark. Mais la Russie réclame une part plus large en soulignant que l'Arctique et la Sibérie sont reliés par la dorsale Lomonossov."Nous devons nous assurer du respect des traités sur l'Arctique, aux termes du droit international", a souligné le ministre allemand des Affaires étrangères. "Le changement climatique n'est pas un problème qui se posera dans un lointain avenir. Il se pose déjà de façon dramatique et le temps que nous avons pour réagir se réduit de plus en plus. Il nous faut faire preuve de courage et de créativité, tant dans le domaine technique que politique" a conlut le ministre allemand.
Source : Reuters d'après l'article d'Erik Kirschbaum du 23/10/07/14h00

Source : Reuters d'après l'article d'Erik Kirschbaum du 23/10/07/14h00
vendredi 19 octobre 2007
Le rapport Syrota vivement critiqué
PARIS - 19/10/07 - Le syndicat des Energies renouvelables (SER) a très vivement critiqué mercredi 17 octobre, les conclusions du rapport du centre d'Analyse Stratégique (CAS) dirigé par Jean Syrota. Le rapport publié le 9 octobre dernier, évaluait les perspectives énergétiques de la France à l'horizon 2050. Jean Syrota, ancien dirigeant de la Cogema, ancêtre d'Areva, démontrait notamment que la France ne pourrait pas atteindre ses engagements de réduction par 4 de ses émissions de Gaz à effet de serre. Le SER se déclare "choqué" par ce qu'elle dénonce comme une "manipulation des informations". Plus précisément, elle reproche au rapport d'importantes erreurs d'analyse concernant l'évaluation de l'impact de l'énergie solaire. Le syndicat réfute en effet les affirmations selon lesquelles " le solaire photovoltaïque émet plus de CO2 qu'il n'en économise sur sa durée de vie." Selon lui au contraire, "toutes les études montrent qu'une installation solaire photovoltaïque raccordée au réseau rembourse l'énergie nécessaire à sa fabrication et à son installation dans une période de 2 et 4 ans pour une durée de vie comprise entre 25 et 30 ans." Le SER s'appuie notamment sur l'étude de l'Agence internationale de l'Energie parue en mai 2006. Pour le SER, cette "contre-vérité flagrante" "conduit à s'interroger sur la pertinence de l'ensemble des analyses" présentées par le CAS.
Source : enerzine.com
Source : enerzine.com
jeudi 18 octobre 2007
Création du Forum Humanitaire Mondial
GENEVE (Reuters) - 18/10/07 - L'ancien secrétaire général des Nations unies Kofi Annan a lancé à Genève le "Forum humanitaire mondial"
qui a pour principal objectif de lutter contre les conséquences humanitaires du réchauffement climatique.Cette plate-forme d'échanges basée à Genève est financée et soutenue par les autorités suisses. Plusieurs responsables de l'Onu, actuels ou passés, ainsi que d'anciens chefs d'Etat, des monarques, des banquiers et des universitaires issus de pays industrialisés ou en développement sont membres de son conseil de fondation. " Nous devons faire en sorte que l'opinion publique mondiale prenne conscience que le réchauffement climatique n'est pas quelque chose de lointain mais qu'il se produit maintenant et que nous devons travailler ensemble pour le combattre ", a déclaré Annan lors d'une conférence de presse avant la cérémonie officielle organisée pour le lancement du forum. Annan, qui a cédé son poste de secrétaire général de l'Onu à la fin de l'année dernière, souhaite réunir les décideurs du monde entier lors de la première réunion du forum, qui aura lieu à Genève en juin 2008, afin de faire avancer les discussions sur les politiques à mener pour lutter contre le réchauffement. "Nous devons tous comprendre qu'il s'agit d'un enjeu mondial et que nous devons tous coopérer (...) que nul ne peut être sauvé au détriment d'un autre", a dit Annan. Le réchauffement climatique "va devenir une constante dans tous les efforts de l'humanité", a-t-il ajouté.
Rajendra Pachauri, président du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) qui a partagé le prix Nobel de la Paix 2007 avec l'ancien président américain Al Gore, a estimé que ce forum permettrait de renforcer la collaboration sur cet enjeu. "Il y a des communautés vulnérables à travers le monde qui auront besoin d'aide pour s'adapter", a dit le scientifique indien, qui est membre du Conseil de fondation du Forum humanitaire mondial

Rajendra Pachauri, président du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) qui a partagé le prix Nobel de la Paix 2007 avec l'ancien président américain Al Gore, a estimé que ce forum permettrait de renforcer la collaboration sur cet enjeu. "Il y a des communautés vulnérables à travers le monde qui auront besoin d'aide pour s'adapter", a dit le scientifique indien, qui est membre du Conseil de fondation du Forum humanitaire mondial
mercredi 10 octobre 2007
L' Observatoire du Principe de Précaution
PARIS - 10/10/07 - Créé en mai 2006, l’Observatoire du Principe de Précaution (O.P.P.) est né de ce constat que le principe de précaution est devenu une référence de plus en plus centrale dans le débat public, sans que son contenu ne se trouve pour autant clairement défini. Il est apparu indispensable d’engager une véritable réflexion d’ensemble sur le sujet, sous peine de voir le principe de précaution devenir principe d’indécision. Au coeur de l’actualité politique et scientifique, le principe de précaution recouvre des enjeux très concrets : gestion des conséquences du réchauffement climatique, développement de l’industrie nucléaire, culture des OGM, impact des ondes électromagnétiques sur la santé, développement des nanotechnologies, sécurité alimentaire, etc. La présentation des premiers travaux de l’O.P.P. se tiendra le mercredi 17 octobre 2007, de 9h à 12h, au CNAM 2, rue Conté 75003 Paris, accès 37, 1er étage - salle 49 (salle des Conseils).
A l’occasion de cette conférence publique, l’O.P.P. présentera ses premiers travaux sur les thèmes :
- Le principe de précaution et le contrôle du juge : du juge guide au juge arbitre ? (Christine Noiville et Régis Froger)
- Le principe de précaution face aux enjeux industriels (François Ewald)
- Le principe de précaution et le réchauffement climatique (Christian Gollier)
- Principe de précaution et transplantation d’organes (François Ewald)
- Anthropologie du principe de précaution (Dominique Lecourt, Dominique Deprins)
Renseignements :
contact@o-p-p.fr et www.o-p-p.fr/ ou T : 01 40 27 20 00
Observatoire du principe de précaution. Conservatoire National des Arts et Métiers - 292, rue Saint-Martin - 75141 Paris Cedex 03
A l’occasion de cette conférence publique, l’O.P.P. présentera ses premiers travaux sur les thèmes :
- Le principe de précaution et le contrôle du juge : du juge guide au juge arbitre ? (Christine Noiville et Régis Froger)
- Le principe de précaution face aux enjeux industriels (François Ewald)
- Le principe de précaution et le réchauffement climatique (Christian Gollier)
- Principe de précaution et transplantation d’organes (François Ewald)
- Anthropologie du principe de précaution (Dominique Lecourt, Dominique Deprins)
Renseignements :
contact@o-p-p.fr et www.o-p-p.fr/ ou T : 01 40 27 20 00
Observatoire du principe de précaution. Conservatoire National des Arts et Métiers - 292, rue Saint-Martin - 75141 Paris Cedex 03
mercredi 3 octobre 2007
Le PNUD monte au créneau
LITTLE ROCK, Arkansas - (A.P) - 03/10/07 - Le chef du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Kemal Dervis, a estimé mardi que le réchauffement climatique menace en premier lieu les pays du tiers-monde, où les progrès déjà réalisés pourraient être compromis par les changements de l'environnement. M. Dervis se trouvait à Little Rock pour une conférence à l'Université de l'Arkansas. Avant de prendre la parole, il a évoqué le rapport que l'ONU doit publier en novembre sur le réchauffement climatique. Il n'a pas souhaité le commenter dans le détail, mais a reconnu les inquiétudes fréquemment mises en avant par les experts, comme le risque de sécheresse dans des pays africains déjà ravagés par la pauvreté ou celui d'inondations dans des pays côtiers émergents.
"Les pays les plus affectés s'avèrent également être les plus pauvres du monde", a-t-il déclaré. dans un entrentien avec A.P. "Il s'agit donc là d'une nouvelle dimension dans le défi du développement qui, peut-être, n'était pas appréciée pleinement auparavant. Nous espérons que notre rapport contribuera réellement au débat et mobilisera l'intérêt de l'action à cet égard...".
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"Les pays les plus affectés s'avèrent également être les plus pauvres du monde", a-t-il déclaré. dans un entrentien avec A.P. "Il s'agit donc là d'une nouvelle dimension dans le défi du développement qui, peut-être, n'était pas appréciée pleinement auparavant. Nous espérons que notre rapport contribuera réellement au débat et mobilisera l'intérêt de l'action à cet égard...".
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lundi 24 septembre 2007
Trois rendez vous à suivre ...
WASHINGTON (Reuters) - 24/09/07 - Trois rendez-vous consacrés au réchauffement climatique sont inscrits à l'agenda des dirigeants de la planète cette semaine aux Etats-Unis, où l'attention se portera avant tout sur la manière dont Washington entend concrétiser sa promesse d'endosser un rôle majeur face à ce défi. Le premier rendez-vous est fixé lundi 24 septembre au siège de l'Onu, à New York où, en marge de la 62e Assemblée générale, Ban Ki-Moon a convoqué une réunion de haut niveau sur les changements climatiques à laquelle participeront 81 chefs d'Etat et de gouvernement. Le secrétaire général des Nations unies la présente comme un "événement informel" mais en attend un "message politique ferme" dans la perspective de la Conférence de l'Onu sur les changements climatiques prévue en décembre à Bali. Harlan Watson, principal négociateur de l'administration Bush pour les questions liées au climat, estime que l'heure est venue de dépasser le stade des discussions pour tenter de définir un mode d'action. Le président américain ne participera pas à la réunion onusienne, mais dînera avec Ban lundi soir avant d'assister, jeudi et vendredi au département d'Etat à Washington, à une nouvelle réunion consacrée à la question. Seront présentes cette fois les grandes puissances économiques. La Maison blanche n'a pas rendu publique la liste des participants.
Entre l'Onu et Washington, la fondation de l'ancien président Bill Clinton a intercalé une autre conférence de haut rang sur le climat, étalée entre mercredi 26 et vendredi 28 septembre. L'objectif de cette initiative veut briser les barrières politiques partisanes est de faire échanger entre eux des industriels, des responsables politiques, des universitaires et des acteurs du mouvement des ONG. Que ce soit à l'Onu, à New York ou à Washington, l'attitude des Etats-Unis sera étroitement observée par les acteurs de la lutte contre le changement climatique.
Source : Deborah Zabarenko / Reuters
Entre l'Onu et Washington, la fondation de l'ancien président Bill Clinton a intercalé une autre conférence de haut rang sur le climat, étalée entre mercredi 26 et vendredi 28 septembre. L'objectif de cette initiative veut briser les barrières politiques partisanes est de faire échanger entre eux des industriels, des responsables politiques, des universitaires et des acteurs du mouvement des ONG. Que ce soit à l'Onu, à New York ou à Washington, l'attitude des Etats-Unis sera étroitement observée par les acteurs de la lutte contre le changement climatique.
Source : Deborah Zabarenko / Reuters
jeudi 6 septembre 2007
Le changement climatique, source de conflits futurs ?
NEW YORK (AFP) - 6/09/07 - Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) de l'ONU a mis en garde en début d'année contre les conséquences du réchauffement en matière de pénuries d'eau, de sécheresse, d'inondations et de tempêtes d'ici à la fin du XXIe siècle, entraînant des risques accrus de malnutrition, de maladies, de recrudescence de sans-abri et de réfugiés environnementaux accroissant la potentialité des conflits entre nations.
Parallèlement l'ONU vient d'ouvrir un site internet (en anglais) pour inciter à développer l'utilisation des marchés échangeant des droits d'émission de gaz à effet de serre, afin de contribuer à remplir les objectifs du Protocole de Kyoto. Ce site, baptisé CDM Bazaar (http://www.cdmbazaar.net) a été présenté par la Convention des Nations unies sur le changement climatique (UNFCCC), afin de renforcer l'information entre les acheteurs, les vendeurs et les fournisseurs de services en matière d'émissions de gaz à effet de serre (GES).
Le Protocole de Kyoto prévoit que les projets qui contribuent à réduire les émissions de GES dans les pays en développement et contribuent au développement durable peuvent obtenir des droits d'émission. Ces quotas peuvent être vendus aux pays industrialisés qui cherchent à se conformer à leurs engagements en matière de réduction des GES. Les participants à CDM Bazaar pourront y publier des informations concernant aussi bien des projets contribuant à la réduction d'émission de GES mais ayant besoin de financement, que des droits d'émission à vendre ou acheter, ainsi que des informations concernant l'évolution du marché du carbone ou encore des offres d'emplois.
Le Protocole de Kyoto exige de 36 pays industrialisés qu'ils ramènent leurs émissions de gaz à effet de serre au moins 5% en dessous de leurs niveaux de 1990 entre 2008 et 2012.
Parallèlement l'ONU vient d'ouvrir un site internet (en anglais) pour inciter à développer l'utilisation des marchés échangeant des droits d'émission de gaz à effet de serre, afin de contribuer à remplir les objectifs du Protocole de Kyoto. Ce site, baptisé CDM Bazaar (http://www.cdmbazaar.net) a été présenté par la Convention des Nations unies sur le changement climatique (UNFCCC), afin de renforcer l'information entre les acheteurs, les vendeurs et les fournisseurs de services en matière d'émissions de gaz à effet de serre (GES).
Le Protocole de Kyoto prévoit que les projets qui contribuent à réduire les émissions de GES dans les pays en développement et contribuent au développement durable peuvent obtenir des droits d'émission. Ces quotas peuvent être vendus aux pays industrialisés qui cherchent à se conformer à leurs engagements en matière de réduction des GES. Les participants à CDM Bazaar pourront y publier des informations concernant aussi bien des projets contribuant à la réduction d'émission de GES mais ayant besoin de financement, que des droits d'émission à vendre ou acheter, ainsi que des informations concernant l'évolution du marché du carbone ou encore des offres d'emplois.
Le Protocole de Kyoto exige de 36 pays industrialisés qu'ils ramènent leurs émissions de gaz à effet de serre au moins 5% en dessous de leurs niveaux de 1990 entre 2008 et 2012.
vendredi 3 août 2007
Nomination
PARIS- 03/08/07 - Communiqué du Conseil des ministres du 01.08.2007 - Sur proposition du ministre de la défense : Le contrôleur général des armées Éric LUCAS, directeur, adjoint au secrétaire général pour l'administration au ministère de la défense, haut fonctionnaire au développement durable, est nommé directeur de la mémoire, du patrimoine et des archives du ministère de la défense
Sur proposition du ministre de la défense :
M. Laurent TEISSEIRE, administrateur civil hors classe, sous-directeur à la direction des affaires juridiques est nommé directeur de la délégation à l'information et à la communication de la défense (Dicod) ; Il remplace Jean-François Bureau, nommé chef du Service de la presse et des médias de l'OTAN à Bruxelles. Retrouvez son intervention du 10 juillet 2007 à la première conférence du Cycle "Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser" organisé par 3B Conseils.
En cliquant sur le titre de ce message, vous serez directement dirigé vers la consultation du communiqué intégral du Conseil des ministres.
Sur proposition du ministre de la défense :
M. Laurent TEISSEIRE, administrateur civil hors classe, sous-directeur à la direction des affaires juridiques est nommé directeur de la délégation à l'information et à la communication de la défense (Dicod) ; Il remplace Jean-François Bureau, nommé chef du Service de la presse et des médias de l'OTAN à Bruxelles. Retrouvez son intervention du 10 juillet 2007 à la première conférence du Cycle "Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser" organisé par 3B Conseils.
En cliquant sur le titre de ce message, vous serez directement dirigé vers la consultation du communiqué intégral du Conseil des ministres.
samedi 14 juillet 2007
Présentation
UNE NOUVELLE MANIERE DE PENSER ?
La première conférence du cycle "Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser" s'est tenue le 10 juillet 2007. Elle était accueillie par l'IHEDN et a réuni des intervenants et de participants de 5 pays européens, du Canada et de la Russie.
Les conflits armés sont source de souffrance, pour les hommes victimes de la guerre et pour la nature. Les problèmes environnementaux sont connus.
Les conséquences de la guerre dans la région du Golfe en Arabie Saoudite et la marée noire dans une mer pratiquement fermée ont eu dans les années 1990 des impacts importants sur les habitats de la zone littorale. La Méditerranée au cours du conflit de l’été 2006 a connu une marée noire moins importante, mais une nouvelle sensibilité environnementale de l’opinion publique a montré qu’il convenait de mieux gérer les impacts environnementaux. Ce nouveau contexte peut-il inciter les gouvernements à modifier les conditions d’emploi des forces armées sur des cibles situées sur le littoral ou dans les terres comme des réservoirs de gaz ou des puits de pétrole ?
Le besoin se fait sentir d’une réflexion approfondie avec la mise en commun des expériences interarmées, et des contraintes des parties prenantes qui peuvent être contradictoires : objectif stratégique, risque de pollutions majeures et impacts sur les populations civiles, contraintes environnementales et efficacité.
En prenant en compte ces nouveaux constats, 3B Conseils organise, une série de 3 conférences « Défense et environnement : une nouvelle manière de penser ».
L’objectif est de promouvoir une réflexion et de contribuer à apporter des propositions aux organisations internationales, comme l’ONU et ses agences spécialisées, l’UICN…. Le but serait de réduire dans un cadre normatif international, les impacts environnementaux des actions et des activités militaires en temps de paix et en cas de conflits armées :
• Faut-il un nouvel article dans la (les) Convention (s) de Genève ?
• Le développement d'une idée politique responsable d’un environnement peut-il conduire les gouvernements à modifier les conditions d'emploi des forces ?
• Quelles pratiques et quelle gestion des armes et des armements en fin de vie ou des terrains rendus à la vie civile ?
Avec le soutien de DCNS, l'Ihedn et les associations des Journalistes-Ecrivains pour la Nature et l’Ecologie (JNE) et des Journalistes de Défense (AJD).
SUIT L'INTEGRALITE DE L'ARTICLE PARU DANS " COLS BLEUS " SUR CE SUJET.
Vous pouvez grossir les caractères de ce texte en agissant directement à partir de votre navigateur. Texte en français et anglais)
LA DEFENSE S’ENGAGE POUR L’ENVIRONNEMENT
Le 10 juillet dernier, l’IHEDN a accueilli à l’Ecole Militaire, la première conférence Défense et Environnement, organisée par 3B Conseils. A partir des constats et des pistes proposés par le croisement des compétences et des disciplines, les participants ont appelé à une « nouvelle manière de penser » les rapports entre défense et environnement.
« L’uniforme bleu marine a le vert dans l’âme » : l’amiral Alain Oudot de Dainville s’est fait lyrique en ouverture de la première conférence jamais consacrée aux rapports entre Défense et Environnement. Dans l’amphithéâtre des Vallières, à l’Ecole militaire de Paris, le chef d’état-major de la Marine a ainsi souligné « combien, désormais, le respect de la nature influence l’action future de la Marine ».
Ce mouvement est déjà en marche. C’est en 1995 qu’a été signé le premier programme d’action entre les ministères de la Défense et de l’Environnement. Dans son activité quotidienne, l’armée ne peut en effet s’abstenir d’obéir aux lois en vigueur : « Nous devons par exemple respecter la réglementation REACH sur les produits chimiques, les directives de protection de la biodiversité avec les sites Natura 2000, la législation sur la qualité des essences ou encore la politique de réduction des déchets, » rappelle Laurent Teisseire, sous-directeur à la Direction des affaires juridiques du ministère de la Défense. Des relations étroites se sont donc nouées avec le ministère de l’Environnement, soucieux de soutenir dans ces politiques nouvelles une institution aussi importante.
BIODIVERSITE ET ECONOMIES D’ENERGIE
Après dix ans de coopération, un large éventail d’actions a pu se mettre en place. Président de la Fédération des conservatoires d’espaces naturels, Pascal Vautier est ainsi venu témoigner de l’importance des 42 000 hectares de sites Natura 2000 dans les camps militaires de Canjuers, Montmorillon, Valbonne et Avon. Les économies d’énergie et la réduction des besoins en eau des trois armées figurent désormais dans les catalogues des semaines d’action en faveur du développement durable. Les nouvelles constructions obéissent aux critères de la haute qualité environnementale (HQE), faisant la part belle aux matériaux isolants et à l’utilisation des énergies renouvelables.
Mais le plus spectaculaire réside dans la fabrication même des armements et des matériels. « Dans la conception et la construction des bâtiments actuels, il n’est plus question d’utiliser de l’amiante ou des produits chimiques nocifs, » assure Jacques Cousquer, responsable du pôle Architectures et techniques des systèmes navals à la Délégation générale pour l’armement (DGA). Et c’est l’architecture même du bateau que l’on fait évoluer en introduisant, par exemple, un système de tri et de stockage des déchets qui n’existait pas à l’époque où les ordures étaient jetées par-dessus bord. Aujourd’hui, nos navires se voient attribués des « passeports verts », afin d’assurer la traçabilité des différents matériaux qui les composent.
UN ROLE CROISSANT CONTRE LA POLLUTION DES MERS
La longue errance du Q790 a mis l’accent sur l’importance de prévoir dès la mise en chantier d’un bâtiment que celui-ci sera démantelé un jour. Désormais, cette préoccupation de la « fin de vie » habite les architectes navals. L’histoire du Q790 a donné un coup de projecteur sur les chantiers indiens ou bangladais où finissent les vieux bateaux. Les hommes y travaillent dans des conditions effroyables, ce qui amène la communauté internationale et l’Organisation maritime internationale (OMI) à réfléchir sur de nouveaux critères de déconstruction : « les navires militaires en fin de vie et à démanteler ne représentent que 1% du tonnage des navires démantelés dans le monde, » prévient cependant Xavier Lebacq qui a été directeur de la mission interministérielle pour le démantèlement des navires, et actuellement à la DGA.
Les corps d’armée, et singulièrement la Marine, n’ont pas d’autre choix que d’être exemplaires. Car ils sont devenus des acteurs importants de la lutte contre la pollution. Les militaires sont appelés en recours lors de grandes catastrophes comme les marées noires. Et la Marine ne saurait polluer les océans quand l’une de ses missions est de traquer les capitaines indélicats qui nettoient les cuves de leurs bateaux en mer. Les arraisonnements de plus en plus fréquents au large de la Bretagne (et les amendes devenues conséquentes) incitent les armateurs à mieux respecter la législation. L’organisation militaire des secours en mer est par ailleurs plébiscitée par les Français. C’est une sorte d’hommage qu’a rendu Jean-Paul Hellequin, président de l’association de protection brestoise de la mer Morglaz, en rappelant que « depuis trente ans, près de 21 catastrophes équivalant au naufrage de l’Amoco Cadiz ont été évitées. »
DES DEGATS DE GUERRE DE PLUS EN PLUS CONDAMNéS
La longue période de paix que vit l’Hexagone ne saurait faire oublier que l’armée est là pour la guerre, et que celle-ci n’épargne guère la nature. Rares sont les conflits qui n’ont pas d’incidence sur l’environnement : « La doctrine, c’est que la protection de l’environnement est une préoccupation permanente des forces armées mais qu’elle ne saurait remettre en cause la mission finale, » explique Laurent Teisseire. En la matière, la différence est parfois ténue entre les destructions inévitables et les actes gratuits. Les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies commencent à prendre en compte les atteintes délibérées à l’environnement et à les condamner : « La première résolution allant dans ce sens date de 1988 et concernait les pollutions répétées du Golfe, du fait de la guerre entre l’Iran et l’Irak, » assure Alain Piquemal, professeur de droit international à l’université de Nice. « Mais c’est la destruction des puits de pétrole du Koweït par l’Irak, en 1991, qui représente la première condamnation d’un Etat à réparer des dommages sur des sites qui n’avaient aucune utilité stratégique. »
Cette question n’a été que partiellement effleurée lors de cette première rencontre. La gestion environnementale en cas de conflits armés sera en effet plus particulièrement abordée lors d’une deuxième conférence, en février 2008. Une session de bilan sera ensuite tenue en juillet 2008, qui donnera lieu à un document de synthèse.
ENGLISH TEXT
DEFENSE GETS INVOLVED IN ENVIRONMENT
On the 10th of last July, the Institute of High Studies of National Defence (IHEDN) hosted at the Military School (Paris), the first conference on the theme of « Defence and Environment » organized by 3B Conseils. Based on official reports and leads put forward during the crossing of skills and disciplines, the participants called for « a new way of thinking » in the relationship between Defence and Environment.
« The blue uniform of the Navy is green at heart »: thus began Admiral Oudot de Dainville on a poetic note in the first ever conference dedicated to the relationship between Defence and Environment. In the Des Vallières auditorium, at the Military School in Paris, the Navy Chief of Staffs highlighted « just how much the respect of nature currently affects the activities and plans of the Navy ». This Movement is already in motion. The first program of action between the Ministry of Defence and the Ministry of Environment was signed in 1995. In its daily activity, the military cannot but obey the laws in effect: « We have to abide by the REACH regulation on chemicals, the guidelines on the protection of biodiversity with Natura 2000 sites, the legislation on gas quality, as well as the waste reduction policy, » reminds Laurent Teisseire, Assistant Director of the Directorate of Legal Affairs, at the Ministry of Defence. Tight relations have thus been established with the Ministry of Environment, anxious to support such an important institution in the wake of these new initiatives.
BIODIVERSITY AND ENERGY SAVINGS
After 10 years of cooperation, a broad range of actions have been implemented. As the President of the Fédération des conservatoires d’espaces naturels (Federation of Natural Spaces Conservatories) Pascal Vautier, testified to the importance of the 42000 Ha Natura 2000 sites in the military camps of Canjuers, Montmorillon, Valbonne and Avon. The savings in Energy and the reduction in the requirements of water for the three services are now listed in the catalogue for the sustainable development action weeks. New constructions stick to the High Environmental Quality (HEQ) criteria, putting greater emphasis on insulating materials and the use of renewable energy. However the most spectacular rests with the very conception of armaments and equipments. « It is now inconceivable to use asbestos, or any other toxic chemicals, in the conception and construction of modern ships, » assures Jacques Cousquer, Head of the Naval Systems Architectures at the General Delegation for Ordnance (DGA). It is the very structure of the ship that we develop by introducing, for example, a waste sorting and storage system, which didn’t exist back in the days when garbage used to be thrown overboard. Nowadays, our ships are handed out Green Passports in order to ensure the traceability of the various components which make them up.
A GROWING PART AGAINST SEA POLLUTION
The Q790 example has stressed the importance of anticipating the dismantling of a ship, right from the moment work upon it is begun. This End of life issue is now a major concern for all naval architects. The story of the Q790 shone the light on Indian and Bangladeshi shipyards, where old ships usually end up. Men there work in dreadful conditions, thus leading the international community and the International Maritime Organization (IMO) to reflect on new dismantling criteria : « End-of-Life and to-be-dismantled military ships account for merely 1% of the tonnage of all dismantled ships across the world » points out Xavier Lebacq, currently at the General Council for Ordnance (CGA), and formerly the executive manager of a dedicated government team tackling the issue of military and merchant ships environmental and safe dismantling.
Because they have become major actors in the fight against pollution, the services - and more particularly the Navy - have no other choice but to be exemplary. The military are often called upon to help in times of great disasters, such as oil slicks. And the Navy cannot pollute the oceans when one of its missions consists in hunting down inept captains who clean out their ships’ tanks at sea. The more and more frequent inspections off the Brittany coast (along with more substantial fines) induce ship-owners to better respect the legislation. Sea rescue services are also widely supported by the French people. Jean-Paul Hellequin, President of the Brest association for the protection of the sea – Morglaz – paid tribute to these services by pointing out that close to 21 disasters, tantamount to the Amoco Cadiz shipwreck, have been avoided over the past 30 years.
INCREASING CONDEMNATION OF WAR DAMAGES
The long period of peace which France has been experiencing cannot make one forget that the military is made for war, and that the latter scarcely spares nature. Rare are the conflicts that have no impact on the environment. According to Laurent Teisseire, « the doctrine is based on the belief that, though the protection of the environment is a continuous concern of the armed forces, it should not call into question their final mission. » In this matter, the difference is sometimes very subtle between inevitable destruction and gratuitous acts. The resolutions voted by the United Nations Security Council are beginning to take into account deliberate damage to the environment, and to condemn them. « The first resolution along those lines dates back to 1988, and pertains to the repeated pollution of the Gulf, due to the war opposing Iran to Iraq, » points out Alain Piquemal, Professor of International Law at the University of Nice. « However, the destruction of the Kuwaiti oil wells by Iraq, in 1991, accounts for the first conviction of a state to repair the damages brought about on sites of no strategic use whatsoever. »
This issue has only been touched upon throughout this first meeting. Environmental management during armed conflicts will be more specifically addressed during the second conference, in February 2008. An assessment session will also take place in July 2008 and result in publication of an abstract.
La première conférence du cycle "Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser" s'est tenue le 10 juillet 2007. Elle était accueillie par l'IHEDN et a réuni des intervenants et de participants de 5 pays européens, du Canada et de la Russie.
Les conflits armés sont source de souffrance, pour les hommes victimes de la guerre et pour la nature. Les problèmes environnementaux sont connus.
Les conséquences de la guerre dans la région du Golfe en Arabie Saoudite et la marée noire dans une mer pratiquement fermée ont eu dans les années 1990 des impacts importants sur les habitats de la zone littorale. La Méditerranée au cours du conflit de l’été 2006 a connu une marée noire moins importante, mais une nouvelle sensibilité environnementale de l’opinion publique a montré qu’il convenait de mieux gérer les impacts environnementaux. Ce nouveau contexte peut-il inciter les gouvernements à modifier les conditions d’emploi des forces armées sur des cibles situées sur le littoral ou dans les terres comme des réservoirs de gaz ou des puits de pétrole ?
Le besoin se fait sentir d’une réflexion approfondie avec la mise en commun des expériences interarmées, et des contraintes des parties prenantes qui peuvent être contradictoires : objectif stratégique, risque de pollutions majeures et impacts sur les populations civiles, contraintes environnementales et efficacité.
En prenant en compte ces nouveaux constats, 3B Conseils organise, une série de 3 conférences « Défense et environnement : une nouvelle manière de penser ».
L’objectif est de promouvoir une réflexion et de contribuer à apporter des propositions aux organisations internationales, comme l’ONU et ses agences spécialisées, l’UICN…. Le but serait de réduire dans un cadre normatif international, les impacts environnementaux des actions et des activités militaires en temps de paix et en cas de conflits armées :
• Faut-il un nouvel article dans la (les) Convention (s) de Genève ?
• Le développement d'une idée politique responsable d’un environnement peut-il conduire les gouvernements à modifier les conditions d'emploi des forces ?
• Quelles pratiques et quelle gestion des armes et des armements en fin de vie ou des terrains rendus à la vie civile ?
Avec le soutien de DCNS, l'Ihedn et les associations des Journalistes-Ecrivains pour la Nature et l’Ecologie (JNE) et des Journalistes de Défense (AJD).
SUIT L'INTEGRALITE DE L'ARTICLE PARU DANS " COLS BLEUS " SUR CE SUJET.
Vous pouvez grossir les caractères de ce texte en agissant directement à partir de votre navigateur. Texte en français et anglais)
LA DEFENSE S’ENGAGE POUR L’ENVIRONNEMENT
Le 10 juillet dernier, l’IHEDN a accueilli à l’Ecole Militaire, la première conférence Défense et Environnement, organisée par 3B Conseils. A partir des constats et des pistes proposés par le croisement des compétences et des disciplines, les participants ont appelé à une « nouvelle manière de penser » les rapports entre défense et environnement.
« L’uniforme bleu marine a le vert dans l’âme » : l’amiral Alain Oudot de Dainville s’est fait lyrique en ouverture de la première conférence jamais consacrée aux rapports entre Défense et Environnement. Dans l’amphithéâtre des Vallières, à l’Ecole militaire de Paris, le chef d’état-major de la Marine a ainsi souligné « combien, désormais, le respect de la nature influence l’action future de la Marine ».
Ce mouvement est déjà en marche. C’est en 1995 qu’a été signé le premier programme d’action entre les ministères de la Défense et de l’Environnement. Dans son activité quotidienne, l’armée ne peut en effet s’abstenir d’obéir aux lois en vigueur : « Nous devons par exemple respecter la réglementation REACH sur les produits chimiques, les directives de protection de la biodiversité avec les sites Natura 2000, la législation sur la qualité des essences ou encore la politique de réduction des déchets, » rappelle Laurent Teisseire, sous-directeur à la Direction des affaires juridiques du ministère de la Défense. Des relations étroites se sont donc nouées avec le ministère de l’Environnement, soucieux de soutenir dans ces politiques nouvelles une institution aussi importante.
BIODIVERSITE ET ECONOMIES D’ENERGIE
Après dix ans de coopération, un large éventail d’actions a pu se mettre en place. Président de la Fédération des conservatoires d’espaces naturels, Pascal Vautier est ainsi venu témoigner de l’importance des 42 000 hectares de sites Natura 2000 dans les camps militaires de Canjuers, Montmorillon, Valbonne et Avon. Les économies d’énergie et la réduction des besoins en eau des trois armées figurent désormais dans les catalogues des semaines d’action en faveur du développement durable. Les nouvelles constructions obéissent aux critères de la haute qualité environnementale (HQE), faisant la part belle aux matériaux isolants et à l’utilisation des énergies renouvelables.
Mais le plus spectaculaire réside dans la fabrication même des armements et des matériels. « Dans la conception et la construction des bâtiments actuels, il n’est plus question d’utiliser de l’amiante ou des produits chimiques nocifs, » assure Jacques Cousquer, responsable du pôle Architectures et techniques des systèmes navals à la Délégation générale pour l’armement (DGA). Et c’est l’architecture même du bateau que l’on fait évoluer en introduisant, par exemple, un système de tri et de stockage des déchets qui n’existait pas à l’époque où les ordures étaient jetées par-dessus bord. Aujourd’hui, nos navires se voient attribués des « passeports verts », afin d’assurer la traçabilité des différents matériaux qui les composent.
UN ROLE CROISSANT CONTRE LA POLLUTION DES MERS
La longue errance du Q790 a mis l’accent sur l’importance de prévoir dès la mise en chantier d’un bâtiment que celui-ci sera démantelé un jour. Désormais, cette préoccupation de la « fin de vie » habite les architectes navals. L’histoire du Q790 a donné un coup de projecteur sur les chantiers indiens ou bangladais où finissent les vieux bateaux. Les hommes y travaillent dans des conditions effroyables, ce qui amène la communauté internationale et l’Organisation maritime internationale (OMI) à réfléchir sur de nouveaux critères de déconstruction : « les navires militaires en fin de vie et à démanteler ne représentent que 1% du tonnage des navires démantelés dans le monde, » prévient cependant Xavier Lebacq qui a été directeur de la mission interministérielle pour le démantèlement des navires, et actuellement à la DGA.
Les corps d’armée, et singulièrement la Marine, n’ont pas d’autre choix que d’être exemplaires. Car ils sont devenus des acteurs importants de la lutte contre la pollution. Les militaires sont appelés en recours lors de grandes catastrophes comme les marées noires. Et la Marine ne saurait polluer les océans quand l’une de ses missions est de traquer les capitaines indélicats qui nettoient les cuves de leurs bateaux en mer. Les arraisonnements de plus en plus fréquents au large de la Bretagne (et les amendes devenues conséquentes) incitent les armateurs à mieux respecter la législation. L’organisation militaire des secours en mer est par ailleurs plébiscitée par les Français. C’est une sorte d’hommage qu’a rendu Jean-Paul Hellequin, président de l’association de protection brestoise de la mer Morglaz, en rappelant que « depuis trente ans, près de 21 catastrophes équivalant au naufrage de l’Amoco Cadiz ont été évitées. »
DES DEGATS DE GUERRE DE PLUS EN PLUS CONDAMNéS
La longue période de paix que vit l’Hexagone ne saurait faire oublier que l’armée est là pour la guerre, et que celle-ci n’épargne guère la nature. Rares sont les conflits qui n’ont pas d’incidence sur l’environnement : « La doctrine, c’est que la protection de l’environnement est une préoccupation permanente des forces armées mais qu’elle ne saurait remettre en cause la mission finale, » explique Laurent Teisseire. En la matière, la différence est parfois ténue entre les destructions inévitables et les actes gratuits. Les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies commencent à prendre en compte les atteintes délibérées à l’environnement et à les condamner : « La première résolution allant dans ce sens date de 1988 et concernait les pollutions répétées du Golfe, du fait de la guerre entre l’Iran et l’Irak, » assure Alain Piquemal, professeur de droit international à l’université de Nice. « Mais c’est la destruction des puits de pétrole du Koweït par l’Irak, en 1991, qui représente la première condamnation d’un Etat à réparer des dommages sur des sites qui n’avaient aucune utilité stratégique. »
Cette question n’a été que partiellement effleurée lors de cette première rencontre. La gestion environnementale en cas de conflits armés sera en effet plus particulièrement abordée lors d’une deuxième conférence, en février 2008. Une session de bilan sera ensuite tenue en juillet 2008, qui donnera lieu à un document de synthèse.
ENGLISH TEXT
DEFENSE GETS INVOLVED IN ENVIRONMENT
On the 10th of last July, the Institute of High Studies of National Defence (IHEDN) hosted at the Military School (Paris), the first conference on the theme of « Defence and Environment » organized by 3B Conseils. Based on official reports and leads put forward during the crossing of skills and disciplines, the participants called for « a new way of thinking » in the relationship between Defence and Environment.
« The blue uniform of the Navy is green at heart »: thus began Admiral Oudot de Dainville on a poetic note in the first ever conference dedicated to the relationship between Defence and Environment. In the Des Vallières auditorium, at the Military School in Paris, the Navy Chief of Staffs highlighted « just how much the respect of nature currently affects the activities and plans of the Navy ». This Movement is already in motion. The first program of action between the Ministry of Defence and the Ministry of Environment was signed in 1995. In its daily activity, the military cannot but obey the laws in effect: « We have to abide by the REACH regulation on chemicals, the guidelines on the protection of biodiversity with Natura 2000 sites, the legislation on gas quality, as well as the waste reduction policy, » reminds Laurent Teisseire, Assistant Director of the Directorate of Legal Affairs, at the Ministry of Defence. Tight relations have thus been established with the Ministry of Environment, anxious to support such an important institution in the wake of these new initiatives.
BIODIVERSITY AND ENERGY SAVINGS
After 10 years of cooperation, a broad range of actions have been implemented. As the President of the Fédération des conservatoires d’espaces naturels (Federation of Natural Spaces Conservatories) Pascal Vautier, testified to the importance of the 42000 Ha Natura 2000 sites in the military camps of Canjuers, Montmorillon, Valbonne and Avon. The savings in Energy and the reduction in the requirements of water for the three services are now listed in the catalogue for the sustainable development action weeks. New constructions stick to the High Environmental Quality (HEQ) criteria, putting greater emphasis on insulating materials and the use of renewable energy. However the most spectacular rests with the very conception of armaments and equipments. « It is now inconceivable to use asbestos, or any other toxic chemicals, in the conception and construction of modern ships, » assures Jacques Cousquer, Head of the Naval Systems Architectures at the General Delegation for Ordnance (DGA). It is the very structure of the ship that we develop by introducing, for example, a waste sorting and storage system, which didn’t exist back in the days when garbage used to be thrown overboard. Nowadays, our ships are handed out Green Passports in order to ensure the traceability of the various components which make them up.
A GROWING PART AGAINST SEA POLLUTION
The Q790 example has stressed the importance of anticipating the dismantling of a ship, right from the moment work upon it is begun. This End of life issue is now a major concern for all naval architects. The story of the Q790 shone the light on Indian and Bangladeshi shipyards, where old ships usually end up. Men there work in dreadful conditions, thus leading the international community and the International Maritime Organization (IMO) to reflect on new dismantling criteria : « End-of-Life and to-be-dismantled military ships account for merely 1% of the tonnage of all dismantled ships across the world » points out Xavier Lebacq, currently at the General Council for Ordnance (CGA), and formerly the executive manager of a dedicated government team tackling the issue of military and merchant ships environmental and safe dismantling.
Because they have become major actors in the fight against pollution, the services - and more particularly the Navy - have no other choice but to be exemplary. The military are often called upon to help in times of great disasters, such as oil slicks. And the Navy cannot pollute the oceans when one of its missions consists in hunting down inept captains who clean out their ships’ tanks at sea. The more and more frequent inspections off the Brittany coast (along with more substantial fines) induce ship-owners to better respect the legislation. Sea rescue services are also widely supported by the French people. Jean-Paul Hellequin, President of the Brest association for the protection of the sea – Morglaz – paid tribute to these services by pointing out that close to 21 disasters, tantamount to the Amoco Cadiz shipwreck, have been avoided over the past 30 years.
INCREASING CONDEMNATION OF WAR DAMAGES
The long period of peace which France has been experiencing cannot make one forget that the military is made for war, and that the latter scarcely spares nature. Rare are the conflicts that have no impact on the environment. According to Laurent Teisseire, « the doctrine is based on the belief that, though the protection of the environment is a continuous concern of the armed forces, it should not call into question their final mission. » In this matter, the difference is sometimes very subtle between inevitable destruction and gratuitous acts. The resolutions voted by the United Nations Security Council are beginning to take into account deliberate damage to the environment, and to condemn them. « The first resolution along those lines dates back to 1988, and pertains to the repeated pollution of the Gulf, due to the war opposing Iran to Iraq, » points out Alain Piquemal, Professor of International Law at the University of Nice. « However, the destruction of the Kuwaiti oil wells by Iraq, in 1991, accounts for the first conviction of a state to repair the damages brought about on sites of no strategic use whatsoever. »
This issue has only been touched upon throughout this first meeting. Environmental management during armed conflicts will be more specifically addressed during the second conference, in February 2008. An assessment session will also take place in July 2008 and result in publication of an abstract.