vendredi 17 septembre 2010

Le Canada a créé un observatoire sur la politique et la sécurité en Articque


Montréal (Canada) - 17/09/2010 - 3B Conseils - Le Centre d’études des politiques étrangères et de sécurité (CEPES) et la Chaire de recherche du Canada en politiques étrangère et de défense canadiennes (PEDC) de l'Université du Québec à Montréal ont annoncé la création de l’Observatoire sur la politique et la sécurité en Arctique (OPSA) sous la direction de Stéphane Roussel. L’Observatoire est d’abord un centre de documentation en ligne mettant à la disposition des chercheurs des informations sur les questions de défense et de sécurité dans l’Arctique. Il s’agit également d’un regroupement de chercheurs dans ce domaine.


MISSION

L’observatoire de la politique et la sécurité de l’Arctique (OPSA) a été créé en septembre 2010 pour encourager la réflexion sur les enjeux politiques et sécuritaires dans l’Arctique, notamment mais non exclusivement ceux touchant le Canada. La mission de l’OPSA est de susciter les échanges, les recherches, les publications, de même que la tenue de conférences touchant différents aspects lié au Nord. De manière plus générale, il vise à de fournir à ceux que le sujet intéresse, les données et les documents propres à alimenter leurs réflexions, en mettant particulièrement l’accent sur la documentation existante en français.

MANDAT

Le mandat est de :
- Favoriser le partage d’information et le transfert de connaissances en colligeant et diffusant des textes lié à l’Arctique
- Créer une banque de données publique à partir des publications/discours/accords internationaux traitant de l’Arctique
- Organiser des évènements et susciter des échanges sur le sujet
- Encourager la publication et contribuer à la réflexion sur l’Arctique tout en favorisant la collaboration entre les centres de recherche et les chercheurs en particulier en milieu universitaire.

Sources : UQUAM / SLG - BB - 3B Conseils

jeudi 16 septembre 2010

Commande de 60 milliards de dollars d'armes par l'Arabie Saoudite aux USA

Ryad le 3 juin 2009, copyright euronews.

Washington (USA) 16/09/10 - 3B Conseils - La presse américaine estime que c'est «le plus important contrat d'armement de l'Histoire». Les Etats-Unis s'apprêtent à vendre pour 60 milliards de dollars (46 M€) d'armes à l'Arabie saoudite, leur allié dans le Golfe face à l'Iran.

Ce «contrat du siècle», près de 70 000 emplois sont en jeu aux Etats-Unis. Pour l'aéronautique, selon CNN, le catalogue est impressionnant :

  • 84 avions de combat F-15/SA,
  • 70 appareils existants rééquipés,
  • 70 hélicoptères Apache,
  • 72 hélicoptères Black Hawk,
  • 36 hélicoptères Little Bird AH-6,
  • des bombes, des missiles, y compris la bombe guidée par GPS JDAM produite par Boeing et le missile guidé par laser Hellfire.

Vendre des armes au Moyen-Orient est une question d'équilibre. L'administration Obama veut ainsi donner un avantage qualitatif aux Saoudiens face à l'Iran, mais doit veiller, et donner l'assurance au Congrès, que l'Arabie saoudite ne deviendra pas pour autant, plus puissante… qu'Israël.

C'est ce qu'a déclaré lundi, dans un langage parfaitement diplomatique, J. Crowley, porte-parole du département d'État américain :

« Il suffit de dire qu'au cœur de notre politique figure le fait de préserver la stabilité dans la région, et cette stabilité implique qu'Israël ait ce dont il a besoin pour préserver sa propre sécurité.»

La presse arabe (citée par Courrier International) s'était faite l'écho, en juillet, de cet équilibrisme régional :

« Ce contrat a été au centre des discussions lors de la dernière rencontre à Washington entre le roi saoudien Abdallah et le Président Barack Obama.
Rappelons que lors de la première visite du président américain de sa tournée au Proche-Orient en 2009, Ryad avait souhaité que Barack Obama exerce des pressions sur Israël pour aboutir à la coexistence de deux Etats, israélien et palestinien. Ils avaient également discuté d’une stratégie vis-à-vis de l’Iran, soupçonné de vouloir se doter de l’arme nucléaire.

Pour les Américains, le renforcement de la défense saoudienne est utile pour faire face à la menace iranienne.

Mais pour Israël, cela risque de bouleverser l'équilibre militaire régional à ses dépens. (Lucas Jackson/Reuters).»


Sources : Reuters, Rue 89, BB - 3B Conseils

mercredi 15 septembre 2010

L'Argonaute en action dans les Côtes d'Armor

Plevenon (Bretagne – France – U.E) – 15/09/10 – 3B Conseils – Une opération de pompage des soutes de l'épave la frégate Laplace, coulée par la détonation d'une mine magnétique dite "à actuations" il y a tout juste 60 ans a débuté lundi 13 septembre et se déroule en baie de la Fresnaye, à l’ouest de Saint-Malo.

Pour éviter toute pollution par des résidus de combustible contenus encore dans les soutes, un barrage flottant a été mis en place par l'Argonaute, le bâtiment de soutien, d'assistance et de dépollution (BSAD). Le bâtiment accueille le groupement des plongeurs démineurs de l'Atlantique et la cellule antipollution de la base navale de Brest, qui travaillent sous la coordination du CV J. Bernard Cerutti, directeur du centre d'expertises pratiques de lutte contre les pollutions (CEPPOL) ici de la Marine nationale.

L'an dernier à la même période, environ 22m³ de résidus de combustibles avaient pu être aspirés des soutes.

Un peu d'histoire :
L'ancien destroyer américain construit en 1942 sous le nom d'USS Lorain (PF-93), la ville de l'Ohio où se trouvait le chantier, avait été vendu à la France le 26 mars 1947. Le Laplace était utilisé comme bâtiment stationnaire dans l'Atlantique Nord, assurant l'observation météo et l'assistance de la navigation aérienne transatlantique. Il devait se rendre à Saint Malo, le 16 septembre 1950 pour l'inauguration de la nouvelle écluse du port, puis regagner Brest deux jours plus tard. L'enquête devait démontrer que la perte du navire et de 51 des hommes civils et militaires, avaient été causée par l'explosion de la mine, malgré un dragage effectué l'année précédente. A l'époque, la Baie de la Fresnaye n'était pas encore considérée comme "saine" par le centre des Instructions Nautiques (NEMEDRI).

Sources : www.meretmarine.com/ Le Télégramme / Histomar/ BB 3B Conseils -defenseetenvironnement.blogspot.com.

mardi 14 septembre 2010

Thales attentif à l'éthique et au développement durable





France (UE) 14/09/2010 – 3B Conseils - Thales présidé par Luc Vigneron, vient de publier son rapport annuel Responsabilité d'Entreprise, réalisé conjointement par la Direction Ethique et Responsabilité d'entreprise et la Direction de la Communication. Pour souligner son importance, le Groupe a également souhaité donner une plus grande visibilité à ce sujet au travers d'un nouveau portail sur son site web. Il est rappelé que le groupe Thales a fait de la protection de l’environnement l’une de ses valeurs éthiques. Les rapports sont téléchargeables en cliquant Ici
Quelques chiffres

-7 %
C’est la réduction de la consommation d’énergie à fin 2009. Objectif 2010 : - 10 %.
-12 %
A fin 2009, Thales est parvenu à réduire ses émissions de CO2 provenant des
bâtiments et des process de 12 %. Objectif 2010 : - 10 %.
- 8,7 %
C’est la baisse des émissions de CO2 par personne provenant des voyages
Professionnels à fin 2009. Objectif 2010 : - 10 %.
-19 %
La quantité par personne de déchets non dangereux, produits et éliminés a
décliné de 19 % à fin 2009. Objectif 2010 : - 10%.
- 70 %
C’est la baisse de la consommation d’eau en France depuis 2000.
31 % C’est la réduction de la consommation d’énergies fossiles du Groupe entre
2007 et 2009.
15% des terrains possédés par Thales sont situés dans des zones où la flore et la faune sont protégés. Dans le cadre de l’année de la biodiversité, le groupe a également publié un guide afin de sensibiliser ses collaborateurs à l’importance de la protection des écosystèmes tout au long du cycle de vie d’un site industriel.
Thales met au point des solutions pour optimiser la consommation de kérosène en calculant au plus juste le déplacement des avions sur les pistes d'aéroport et étudie actuellement des radars terrestres capables de produire leur propre énergie en utilisant le soleil ou le vent.

Sandrine Bouttier-Stref est Directrice Environnement
Bernard Rétat est Président du Comité Ethique et Responsabilité d'Entreprise
Dominique Lamoureux est Directeur Ethique et Responsabilité d’Entreprise de Thales
Sylvain Masiéro est Chargé de mission à la Direction Ethique et Responsabilité d'Entreprise


Source : Thales – article BB

lundi 13 septembre 2010

Le peac oil inquiète la Bundeswehr



Berlin (Allemagne – UE) – 13/09/10- 3B Conseils - Angela Merckel présentera sa stratégie en matière énergétique à l’horizon 2050, le 28 septembre prochain.

Révélé par le site du Spiegel Online le 1er septembre, un rapport du département d’analyse stratégique de la Bundeswehr prévoit que le peak oil aura des conséquences très importantes sur l’économie et la politique extérieure allemandes. La projection étudie que le peak oil intervenant autour de 2010, (plutôt que 2030), aura des effets sur la sécurité à partir de 2025.

Ce rapport vient après ceux du Pentagone et du département de l’énergie à Washington, de la Lloyd’s et de Chatham House à Londres…

La raréfaction de pétrole « devrait entraîner de grands risques systémiques pour l’Allemagne vu son implication dans la mondialisation, et ce, quelles que soient les politiques énergétiques suivies ». En conséquence, l’importance prise par le marché devrait diminuer au profit de relations commerciales entre les Etats. La Grande-Bretagne et la Norvège, qui sont respectivement les deuxième et troisième fournisseurs, vont voir leurs ressources pétrolières diminuer. Une des conséquences est que l’Allemagne devra privilégier ses relations avec la Russie, qui est son premier fournisseur.

Toujours, d’après ce même rapport, les forces de sécurité européennes devraient porter davantage de protection sur la zone du Magreb, où doit être construit le projet international de captage d’énergie solaire. Au Proche-Orient, un rééquilibrage des relations avec les pays producteurs de pétrole comme l’Arabie Saoudite et l’Iran pourrait se traduire par des tensions avec Israël.
Ni le ministère de la défense allemand, ni le lieutenant-colonel Thomas Will n’ont souhaité répondre aux questions du Spiegel, précise l’hebdomadaire.

A noter des rendez-vous en 2010 sur les énergies :
5 novembre à Bruxelles (Belgique): Défense et Environnement
18 et 19 octobre à Brest (France) : Les énergies de la mer et aménagement du territoire en Europe
23 septembre au CES Paris (France) : L'océan nouvel enjeu
16 et 17 septembre à Budapest (Hongrie) : Confrontations Europe

articles : L'UE privée du gaz biélorusse Euroactiv, entretiens Science et Ethique 2009 interventions de Jean-Marc Daniel Sociétal et JM Gauthier associé directeur Chaire Hec Deloitte

Sources Le Monde , Spiegel Online, Science et Ethique 2009, BB 3B Conseils