vendredi 16 janvier 2009

L'Irak adhère au traité d'interdiction des armes chimiques


BAGDAD (Irak) – 16/1/2009 – 3B Conseils - Après le Liban, le 29 novembre, l'Irak est devenue mardi 13 janvier le 186è signataires de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC) de l’ONU. Conclue à Paris en janvier 1993 (entrée en vigueur en avril 1997), elle interdit l'emploi d'armes chimiques en temps de guerre, ainsi que leur fabrication, leur acquisition, leur stockage, et toute assistance à un Etat qui chercherait à s'en doter. "L'adhésion de l'Irak nous rapproche de l'objectif de la Convention, à savoir une interdiction universelle des armes chimiques, et nous appelons les neuf derniers Etats qui n'ont pas encore adhéré à le faire dans les plus brefs délais", a déclaré le directeur général de l'OIAC Rogelio Pfirter. Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a, quant à lui, adressé ses félicitations à l'Irak, "qui démontre son engagement envers le désarmement et la non-prolifération". Le Figaro rappelle que « neuf Etats, parmi lesquels la Corée du nord, l'Egypte, la Syrie et Israël, n'ont pas encore adhéré à l'OIAC ». L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), inaugurée en mai 1998, a pour mission de vérifier l'application de la Convention. Elle engage les pays signataires à éliminer leurs stocks d'armes chimiques avant 2007. Selon l’OIAC, 30 % des 8,6 millions de munitions et conteneurs chimiques visés dans la Convention ont été détruits sous vérification. Pour le ministère des Affaires Etrangères français : « L’adhésion de l’Irak est particulièrement importante et constitue un symbole fort compte tenu des souffrances endurées par le peuple irakien du fait de l’usage de ces armes. » En effet sous Saddam Hussein, près de 5000 personnes avaient été tués à la suite d'un bombardement, avec un produit chimique (gaz ypérite) dans la ville kurde de Halabja (nord -est de l'Irak) en 1988.
Pour en savoir plus, cycle de conférences « Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser ». Dr Stephan Robinson, Green Cross International : « Armes chimiques : un défi pour les populations, l’environnement et la sécurité internationale ».
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Le Figaro / L’Express / ONU / MAE / 3B Conseils

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Oui, votre avis intéresse tout le monde ! C'est pourquoi vous pouvez laisser un commentaire concernant ce message. Votre commentaire peut être anonyme ou nominatif. Vous n'avez pas besoin d'être inscrit à une quelconque liste pour laisser votre commentaire. Les commentaires sont modérés par le rédacteur en chef qui les publie dans un délai de 12 à 24 heures. Tous les commentaires sont acceptés sauf les commentaires à caractères diffamatoires.